摩斯探长 第五季
地区:西班牙
  类型:ʱװ
  时间:2025-03-14 05:19:30
剧情简介

《Reversing Roe》讲的是美国著名罗诉韦德案。“罗诉韦德案例”给了美国妇女堕胎权,探长等于承认美国堕胎的合法化。

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明星主演
迷路兵
川口大辅
爱回家
最新评论(721+)

七公主

发表于6分钟前

回复 :本片是了解80年代恐怖电影的窗口。采访了众多导演、制片、演员、幕后工作人员,了解80年代恐怖片的制作过程,感受他们对这一行业的热爱。


金兴洙

发表于6分钟前

回复 :从小就拥有杂技表演天赋的菲利普·帕特(约瑟夫·高登-莱维特 Joseph Gordon-Levitt 饰)在街头卖艺时,邂逅美丽的街头音乐女孩安妮(夏洛特·莱本 Charlotte Le Bon 饰)。偶然的机会,菲利普得知纽约世贸双子大厦即将竣工。从此,菲利普就萌生了在这两座摩天大厦间走钢索的的想法。然而这疯狂的“艺术犯罪”却遭到了一系列的质疑和误解,但这并没有击垮菲利普的坚定信念,他深入调查缜密部署,先后得到走钢丝经验丰富的鲁迪爸爸(本·金斯利 Ben Kingsley 饰)的执导,以及让-路易(克雷蒙·史鲍尼 Clement Sibony 饰)和杰夫(塞萨·多姆波伊 César Domboy 饰)等人的帮助。在110层412米的云中,菲利普开始了他的钢丝行走。本片根据法国杂技艺术家菲利普·帕特的个人自传改编,翻拍自2009年奥斯卡最佳纪录长片《走钢丝的人》,真实还原了1974年8月7日的惊世壮举。


樊波

发表于9分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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