铁面人1939
地区:大陆
  类型:短片
  时间:2025-05-02 07:33:05
剧情简介

聚焦犹太传说中的怪物“泥人”,铁面讲述一个拉比(智者)的儿子的妻子Hanna为保护她的家族,铁面抵御外来侵略者,召唤了一种极其危险的存在。而她从泥土中创造并赋予生命的这种东西,却以可怕的方式与她悲惨的过去相连。Hanna根本不知道:她创造了一个多么冷酷的怪物。

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明星主演
胡歌
陈嘉唯
主音乐团
最新评论(277+)

芝加哥乐队

发表于1分钟前

回复 :米歇尔·菲佛、卢卡斯·赫奇斯、崔西·莱茨将出演超现实主义喜剧片[法国出口](French Exit,暂译)。阿扎泽·雅各布斯将执导这部改编自帕特里克·德维特小说的电影。菲佛饰演60岁的曼哈顿社交名媛弗朗西丝·普莱斯,赫奇斯饰演她没有方向的儿子马尔科姆,莱茨饰演她已故多年的丈夫富兰克林的化身——一只家猫。


拾叁

发表于6分钟前

回复 :这是一部充满音乐表演的无厘头喜剧。杰克(约翰·贝鲁西 John Belushi 饰)和艾伍德(丹·艾克罗伊德 Dan Aykroyd 饰)曾经是音乐狂人,组乐队搞演出是他们的拿手好戏。杰克却因为一桩抢劫案而坐了牢,从此荒废了音乐事业。出狱那天,艾伍德前来接风,二人兴致勃勃前往自幼长大的孤儿院探望玛丽修女,却被告知这个孤儿院已经欠了一大笔税款面临关门,除非有人能在十一天内凑齐5000美元。二人对孤儿院情比金坚,怎能眼睁睁看着孤儿院“沦陷”?哥俩从长计议,决定重拾自己的音乐事业,为孤儿院巡演揍钱。于是,以前的乐队又重新组合起来,热热闹闹的一大队人在舞台上开始了磕磕绊绊的演出。凑钱还是其次的问题,他们得先解决意外碰到的一大堆麻烦事,比如警察的误会、黑帮的追杀……挽救孤儿院的动力让他们所向披靡,魅力四射,同时也找回了他们自己的音乐梦想。


叶枫

发表于8分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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