1980年比利时的默兹河畔,中文字幕钢铁厂一家接一家地倒闭,中文字幕成千上万的工人不得不另谋生路,居住于瑟兰的钢铁工人法布里斯也未能幸免于难。原本以丰富的钢铁知识和精湛的业务水平引以为傲的他,觉得自己仿佛一夜之间成了身无一技之长的废人,从此一蹶不振。深爱他的妻子席琳为了帮助丈夫振作起来做了各种努力,却仍换来他的不告而别。对丈夫的爱使她始终不曾放弃寻找,然而这份爱又能否拯救那个心如死灰的男人?(小易甫字幕组)
1980年比利时的默兹河畔,中文字幕钢铁厂一家接一家地倒闭,中文字幕成千上万的工人不得不另谋生路,居住于瑟兰的钢铁工人法布里斯也未能幸免于难。原本以丰富的钢铁知识和精湛的业务水平引以为傲的他,觉得自己仿佛一夜之间成了身无一技之长的废人,从此一蹶不振。深爱他的妻子席琳为了帮助丈夫振作起来做了各种努力,却仍换来他的不告而别。对丈夫的爱使她始终不曾放弃寻找,然而这份爱又能否拯救那个心如死灰的男人?(小易甫字幕组)
回复 :20 世纪 80 年代初,霹雳可卡因泛滥成灾,像海啸一样席卷了美国的市中心贫民区,所到之处满目疮痍。几十年之后,人们仍然能够深切地感受到这场灾难对人民生活、家庭和社区造成的破坏性影响。《快克年代:可卡因、贪腐与阴谋》不仅审视了毒品对个人造成的破坏,还探讨了这场危机的神秘起源,以及由此导致的黑人和棕色人种不断被边缘化的问题,他们深受美国监狱和医保系统所困。
回复 :因为一场意外,龙五(狄龙 饰)踏上了逃亡的旅途。一晃眼多年过去,风头已经过去,龙五再度回到了香港,发现自己的好友阿黄(黄百鸣 饰)如今已经成为了一名牧师。阿梅(林青霞 饰)曾经是龙五的女友,如今已经嫁为人妇,然而,她的丈夫不是别人,竟然是黑社会的大佬。龙五劝说阿梅弃暗投明,离开丈夫。但阿梅却难逃魔爪,最终被丈夫折磨致死。愤怒和绝望之中,龙五大开杀戒,向敌人实战了最残酷的复仇。虽然动机是正义的,但龙五的一举一动还是触犯了法律,最终他被警方捉拿归案,并且判处了死刑。在行刑前,龙五做出了一个大胆的决定,这个决定让他成为了真正的英雄。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000